Rendez-vous incontournable du monde économique azuréen, l’édition 2018 des Entreprenariales se tiendra, à Nice, à l’Allianz Riviera, jeudi 29 novembre prochain pour une journée d’échanges et de réflexion autour de la « transformation numérique et des mutations stratégiques » des entreprises. Présentation avec Bruno Valentin, délégué Medef 06, vice-président de la commission communication de l’UPE06, organisateur des Entreprenariales.
Vous avez choisi, pour thématique, « Transformation numérique et mutations stratégiques ». L’édition 2018 est-elle le salon des startup ? Et le rendez-vous des startuppers ?
Bruno Valentin. – Absolument pas ! C’est tout le contraire ! Car la transformation numérique – ou digitale – concerne toutes les entreprises et tous les chefs d’entreprises… Il faut bien comprendre que le numérique n’est ni un secteur d’activité ni un domaine réservé, mais bel et bien une révolution technologique, qui impacte les entreprises dans toutes leurs composantes.
Y compris les PME, les entreprises traditionnelles ?
B.V. – La transformation numérique concerne sans exception l’ensemble du monde économique, car les entreprises doivent se recentrer sur des actions à haute valeur ajoutée. C’est vrai, en interne, en terme de management – on s’oriente vers un management moins vertical, plus participatif, avec une logistique simplifiée – et c’est vrai, en externe, dans la perception de la relation avec le client, qui prend une importance primordiale dans le monde digital : il est désormais partenaire, ambassadeur de la marque ou de la société – en distillant son avis sur les réseaux sociaux – voire cocréateur. Le client est au centre de l’élaboration du produit et c’est au chef d’entreprise de tirer profit de cette transformation.
Et c’est à ce stade qu’interviennent – deuxième volet de la thématique – les mutations stratégiques ?
B.V. – Oui, car à l’image du kayakiste qui est emporter par le courant s’il cesse de pagayer, le chef d’entreprise qui résiste au changement est voué à l’échec. Il doit gérer avec son temps, s’adapter en permanence à un monde qui change de plus en plus vite, dans une France où désormais 45% de la population est née avec le numérique. On parle désormais de « digital native ». Le chef d’entreprise doit l’intégrer comme il doit se référer à la phrase du philosophe Michel Serres, étonnamment moderne pour ses 88 printemps : « les nouvelles technologies nous condamnent à devenir intelligents. »
Dans leur organisation, les Entreprenariales restent, en revanche, très traditionnelles ?
B.V. – Effectivement, c’est le rendez-vous incontournable du monde économique azuréen, dont l’unité de temps, une journée, l’unité de lieu, l’Allianz Riviera, l’unité des publics – l’ensemble des acteurs de l’économie, chefs d’entreprises, experts, clients, partenaires, etc. – font le succès. Je rappellerai, également, les trois piliers de l’événement : un espace réservé aux exposants pour présenter leurs produits et services ; un espace animations pour créer du réseau et faire du net-working ; une journée d’ateliers, débats et tables rondes pour permettre aux chefs d’entreprises de prendre du recul, de sortir la tête du guidon, de voir d’autres horizons et de partager les expériences. Encore une fois, il y aura des personnalités invitées de renom et la conférence finale sera, cette année encore, de haute tenue. Mais la programmation n’est pas encore arrêtée !